EXPO 2020

exposition à la galerie "l’œil du chat" rue des Petits Viéziers 62 000 Arras en Mars. Ouvert le Mercredi, Jeudi, Vendredi de 14hà 19h, Samedi de 10h à 19h, Dimanche de 15h à 19h

Médaille d'or

au concours de l'académie des sciences, lettres et arts d'Arras

Béatrice Demory-Lemai

beatrice.demory@neuf.fr

06 80 75 25 60

Exposition à la maison familiale de Matisse

 

 

Nous accueillons aujourd’hui une artiste atypique : passionnée par les arts du feu et aimantée par un viscéral besoin de créer, Béatrice Demory-Lemai nous fait les honneurs de son univers unique, marqué au sceau de la passion.

 

L’apparente fragilité des réalisations de céramique et de verre présentés entre les murs de la Maison Matisse, est d’ailleurs puissamment contrebalancée par la force de l’instinct qui a présidé à leur conception. Entre techniques anciennes et nouveautés, matériaux luxueux et éléments plus usités, sacré et profane, c’est tout en contrastes que se dévoile l’univers de Béatrice Demory-Lemai…

 

 

 

         L’artiste est née à Roubaix dans une famille de tapissiers-garnisseurs ; trois générations se sont ainsi succédées dans l’atelier paternel, où Béatrice grandit librement, fascinée par le savoir-faire dont elle comprend très vite qu’il s’acquiert dans la maîtrise et le respect du travail bien fait. De son enfance heureuse et ouverte sur le monde, de ses premières armes créatrices, Béatrice retiendra l’essentiel : l’art fera désormais partie intégrante de sa vie.

 

Son parcours le souligne, dans toute sa liberté : des études agricoles, des petits boulots, un bref crochet par le secteur médical (la maïeutique ne se serait-elle pas imposée à elle comme une pratique aux frontières de l’artistique ?), et enfin, des études aux Beaux-Arts de Cambrai en 1985. Diplômée d’art graphique, Béatrice commence par envisager une carrière dans la publicité, avant de se raviser : ce sera l’enseignement, mais dans un équilibre maîtrisé entre le système et l’atelier.

 

Ce grand écart entre institution et création, nécessaire à son épanouissement, enrichit son enseignement tout en l’ancrant dans le concret. Les arts du feu, céramique et vitrail, qu’elle pratique quasi-quotidiennement, stimulent son imaginaire et affinent sa pratique. Mais là où nous, spectateurs, pourrions ressentir la dualité entre la transparence colorée du verre et la lisse opacité de la céramique, Béatrice ne conçoit que la continuité. Les techniques, pour différentes qu’elles soient, s’abordent pour elle de la même manière : de la réaction première à l’interaction, puis, en définitive, à l’appropriation totale.

 

 

 

         Béatrice fourmille de projets, de la création d’un vitrail pour une église, à la présentation d’une sculpture contemporaine dans le cadre d’un prestigieux concours. De commandes en objets uniques, de restauration en conception, sa créativité insatiable n’en finit plus de trouver de nouveaux terrains de jeux…

 

Si nous nous penchons, avec la curiosité du profane, sur les techniques utilisées par l’artiste, les noms de grès, de terre chamottée, de faïence, d’émail ou encore de biscuit s’imposent à nous comme autant de découvertes : prenons-donc le temps, avant d’en comprendre le travail spécifique, d’admirer les variations de la terre et de ses nuances, de son grain, de son velouté parfois. Comparons les effets des cuissons, uniques ou successives, qui laisseront chacune leur empreinte sur la matière. Prenons conscience, surtout, de l’infini patience qu’il faut à l’artiste qui travaille l’objet en raku selon des techniques ancestrales, du modelage à l’enfumage, en passant par les cuissons et la dépose dans la sciure, qui produit ces craquelures caractéristiques. Chaque étape a son importance, et chaque variation, même la plus infime, impacte le résultat. L’artiste s’en accommode, et au fond s’en réjouit : la liberté, toujours, aura le dernier mot.

 

Et que dire du vitrail ? Là encore, tradition et modernité se confondent pour accompagner la naissance de l’œuvre, et les contrastes, à nouveau, s’en mêlent… Des verres structurés, des verres « cathédrales » aux couleurs pures, des verres luxueux importés d’Amérique, se côtoient entre les baguettes de plomb soudées à l’étain. La dentelle se dévoile pudiquement dans son écrin transparent, les cabochons reluisent avec fierté aux quatre coins d’un cadre, et l’écriture fait son apparition, minutieux travail de pinceau tout droit venu d’un scriptorial des temps jadis…

 

 

 

         Les œuvres de Béatrice nous interpellent et stimulent nos sens : des bustes féminins déclinant les modes d’appropriation du corps, une boîte aux courbes dansantes inspirées d’un évangéliaire médiéval, une présentation de tasses « imbuvables » dignes de l’imaginaire de Lewis Caroll, ou encore des tableaux de céramique hérissés de pointes grouillantes, sorte de concentré de vie sous-marine…

 

Les formes s’épurent, s’allongent, se ramassent sur elle-même, mutent, muent, et conjuguent la thématique de l’anamorphose et de la transformation. Ce mouvement perpétuel pourrait nous effrayer : mais, dans notre univers instable, les parenthèses de beauté qui nous sont offertes ne sont-elles pas, toujours, soumises à la mutabilité du monde ?

 

 

 

Je vous souhaite une très belle découverte.

 

exposition à Douai

Béatrice est diplômée de l’école des Beaux-Arts de Cambrai et a suivi de nombreuses formations à l'école d'art de Douai. Née à Roubaix en 1957. Elle est professeur d’arts plastiques en complément de son œuvre créatrice.
Pour cette artiste d’une grande authenticité, attirée par toutes les formes d’expression, l’essentiel c’est la vie : « je crée et j’exprime ce que je ressens ». Peu importe le temps passé sur une œuvre, l’important pour Béatrice est de se sentir totalement libre.

Au départ peintre, Béatrice Demory-Lemai, aujourd’hui plasticienne art du feu, nous propose des objets uniques en terre, réalisés selon la technique du Raku datant du XVIème siècle, et issus de cuissons à plus de mille degrés et de craquelure de l’émail par choc thermique. Elle pratique aussi d'autres techniques en terre: grès, faïence, porcelaine...

ainsi que la restauration (à voir: chapelle de Zudausques)
L’artiste maîtrise également le travail du verre et nous présente une série de vitraux d’une grande originalité, tels ceux mixant verre, fusing et thermoformage. Ces oeuvres sont visibles à l'église de Bapaume, à Pellusin , à Arras, à la maison de retraite de Vaulx Vraucourt, à Bauvin, à Clermon-Ferrant, à Igrande, à Anglet et chez des particuliers.

Ouverture

de la galerie l’œil du Chas

rue des petits Viéziers

Arras

A voir

au nid du moulin

à Gosnay

Du 16 Juillet au 15 Octobre 2017

Expo à voir

Musée: La Maison Familiale de Matisse à Bohain en Vermandois

A visiter

Visite de l'atelier sur rendez-vous

06 80 75  25 60

 

 Aix-Noulette

vitrail réalisé avec la participation d'Anna (7ans) et Clara (4ans)

réalisation du vitrail

au Musée de

Noordpeene